Le thème de ma vague aujourd’hui, c’est mon œuvrage.
Chaque année j’aime organiser une retraite estivale de pratiques chamaniques et danses libres. J’aime particulièrement le fait que l’on ait le temps pour laisser infuser le travail en cours et vivre quelques jours en tribu….
(je pourrais vous indiquer où sont ces éléments dans mon Design, c’est passionnant, mais ce n’est pas le sujet du jour! )
Depuis 3 mois j’observe mon intérieur sur ce sujet de retraite estivale… et ma vague pour cette décision n’est toujours pas finie!!
(et si je suis honnête je n’ai pas été clairement et franchement et parfaitement reconnue et invitée pour cette retraite, mais aujourd’hui je parle de vague!)
Ma vague émotionnelle pour cette thématique me fait ressentir différentes phases, de multiples états d’être, dans mon corps et dans ma tête. Pour simplifier je ne vais parler que de deux phases polarisées.
En phase d’accablement, mon corps est lourd, ma poitrine se sert, une tristesse plus ou moins grande s’installe en moi, une forme d’incapacité apparait (tout est laborieux) et/ou de ralenti (l’impression de ne pas avoir d’énergie).
Le mental en profite pour raconter quelque chose comme « ça n’intéresse personne et puis ça va m’épuiser » avec des variantes sur le coût des locations de lieu ou ma mauvaise organisation…. etc…
Bien sur le blabla du mental fait remonter d’autres émotions et sensations physiques, qui elles mêmes réveillent d’autres phrases du mental… etc…
La boucle, une fois lancée, peut avoir des intensités plus ou moins fortes, prendre des directions plus ou moins ardues.
Une chose à retenir : ce n’est qu’un passage.
En phase d’expansion, mon rythme cardiaque s’accélère, ma tête s’agite, je ressens de l’exaltation partout dans mon corps, ça pétille à l’intérieur principalement dans ma poitrine et parfois cela devient une pression comme quelque chose qui voudrait sortir.
Et le mental raconte tout ce qu’il pourrait faire pour mettre en place cette retraite, que j’ai de l’énergie pour m’y mettre mettre maintenant, combien elle va être merveilleuse et « bla bla bla »….
Mais impossible de travailler dans ces conditions… je n’ai pas vraiment d’inspiration, je suis submergée par l’émotionnel et le mouvement permanent, j’ai du mal à me concentrer…
Contrairement à ce qui semblerait possible, pas moyen de mettre cette expansion intérieure dans la matière pour créer, agir.
Et tant mieux! Sinon … cela ouvre la porte à une belle amertume ( j’ai testé )
Et là aussi ce n’est qu’un passage…
Ni l’une ni l’autre n’est bonne ou mauvaise!!
Ce sont deux phases, deux réalités que je vis (parmi d’autres) et qui contemplent la multitude de possibles.
Alors quoi?
Je ne fais rien et j’attends ? (« C’est pas comme ça que tu vas faire avancer ton activité pro » dit le mental bien conditionné)
Ou bien je force les choses et je décide de faire quand même ? (ce que j’ai fait les deux derniers été… amertuuume ! )
Et bien … peu importe !
Ce qui compte c’est mon positionnement, ma conscience et mon honnêteté envers moi même…
En gros, choisir de suivre mon mental, mes peurs ou prendre des risques….
Parce que c’est là qu’est l’essentiel.
Étudier le Design c’est top, c’est passionnant…
Mais…