Accrochez vous ce texte est un peu long, j’ai hésité à le séparer en deux parties pour que ce soit plus digeste, mais… non, ça ne ferait pas sens!
Alors installez vous, et lisez tranquillement.
Tout d’abord, ce que le Design Humain n’est pas.
Le Design Humain n’est pas une baguette magique.
Le Design Humain n’est pas un dogme, pas une spiritualité, pas d’histoires d’abondance, ni de loi d’attraction.
Le Design Humain n’a pas de Guru, de hiérarchie, de diplômes.
Le Design Humain n’est pas une nouvelle forme de dictat mental, d’obligation de faire ou ne pas faire quelque chose.
Le Design Humain n’est pas un régime (alimentaire, de vie ou autre).
Enfin, le Design Humain n’est pas approximatif, adaptable, aménageable, simplifiable…
J’ai conscience que le Design Humain est à la mode en ce moment.
Et malheureusement, j’observe une tendance à vendre du rêve avec des simplifications éhontées du système, un manque de profondeur, d’intégrité dans les travaux de recherches, un manque d’honnêteté et de la paresse intellectuelle, ou encore des promesses d’abondance, de manifestation de sa vie rêvée…
Oui, se former au Design Humain prend ENORMEMENT de temps et ce simplement pour pouvoir lire une carte correctement ( l’étude et l’incarnation quand à elles n’ont pas de fin…).
Il faut une véritable appétence pour le sujet, un regard bienveillant et affûté, de la curiosité, de la recherche, observer autour de soi, apprendre à reformuler, analyser, expliquer et surtout de l’humilité…
Beaucoup d’humilité….
Régulièrement on se prend des claques.
Quand je perçois des propositions utilisant le Design Humain qui manquent cruellement d’intégrité et d’honnêteté, l’amertume me monte au nez, je veux, en vain, corriger ce qui est corrompu (canal 58-18), et la Vague Émotionnelle déclenchée commence bien sûr par un bon pic d’amertume…
Alors je respire, je m’accueille et je reviens à ma carte, ma barre! (comme en Danse, toujours revenir à la barre….)
Heureusement cependant, il y a en francophonie aujourd’hui un grand nombre de personnes pertinentes qui travaillent avec le Design Humain. Elles ont fait de véritables recherches et explorations depuis plusieurs années, j’apprécie leurs partages, leurs cheminements et leurs enseignements.
Oui il y a beaucoup de personnes humbles et intègres.
Ce qu’est le Design Humain.
À mes yeux, c’est une manière de regarder la mécanique interne d’une personne qui permet une grande connaissance personnelle, en apportant beaucoup de résilience et de douceur.
Cette connaissance offre une aide considérable, tant pour nos relations que pour notre positionnement dans la vie, ou face aux événements, par la compréhension et l’acceptation de ce qui est.
Ce n’est pas un chemin « facile » et rapide.
Mais c’est simple : il « suffit » de savoir lire une carte…!
Connaître les bases de son Design permet à chacun.e de comprendre ce qui est correct pour elle/lui et de le mettre en œuvre pour le vivre pleinement… si tel est son choix.
Le Design Humain invite à apprendre à s’observer, tester, expérimenter et observer à nouveau.
Par exemple, choisir en conscience de suivre ou de ne pas suivre sa stratégie ou son autorité… et regarder ce qu’il se passe avec recul.
« La science de la différentiation «
Le Design Humain est une science, avec ses règles, ses mécaniques, sa profondeur et un système complexe qui sous tend chaque élément, chaque partie et chaque formulation (par exemple la stratégie ou l’autorité qui se résument en quelques mots sont le résultat d’intrications multiples…). C’est la raison pour laquelle elle est appelée « science de la différentiation ».
Chaque personne est unique et chaque carte apporte une multitude de subtilités.
Cette science avec sa vastitude, permet une étude pertinente du fonctionnement du « véhicule« , la mécanique interne du corps, avec un degré de finesse et de précision que l’on adapte à ce que la personne peut intégrer sur le moment.
Chaque élément que l’on peut trouver dans le Design Humain peut être affiné, ce qui rend les choses tellement plus sublimes.
Un exemple de cette vastitude ?
Il y a 9 formes géométriques, blancs ou colorés, qui représentent les 9 centres d’énergies principaux.
Ils peuvent être reliés, ou pas, par 32 lignes qui donnent une couleur, un goût particulier à la manière dont sont définis ces centres.
Ces canaux sont régis par 64 chiffres, qui sont les 64 porte du Rave I Ching, 64 formes ou thèmes Humain majeurs, ou 64 codons génétiques.
Elles peuvent être activées par la vibration particulière d’une des 13 planètes soit le jour de votre naissance (conscient) soit 88 jours environ avant (inconscient).
Elles ont chacunes 6 lignes, 6 nuances de la thématique ou du sujet qu’elles portent.
Allez je m’arrête là pour la vastitude, je n’ai pas envie de vous perdre en chemin !
Il n’y a donc pas deux cartes identiques (même pour des jumeaux, qui naissent avec au moins quelques minutes de différence, il y a d’infimes différences).
Et bien sûr, à notre carte se superposent notre vécu, nos expériences, notre manière de vivre… nos conditionnements.
Les conditionnements ?
Un des axes majeurs de travail avec le Design Humain est justement de repérer ces conditionnements, ces « non-soi« , pour se réajuster et ne plus fonctionner « à l’envers« .
Car oui, ce qui nous pourrit à toutes et tous la vie ce sont bien nos conditionnements.
Nous en portons tous des dizaines, ils sont hérités de nos ascendants, de notre éducation, de notre milieu social, professionnel ou religieux, de nos peurs ou celles de nos parents, de nos croyances, de notre culture, de notre vécu, de nos rencontres etc…
Ce sont des grilles de lecture que notre mental utilise pour filtrer le monde et intéragir avec lui….
Il ne s’agit pas de tout effacer, de ne plus être conditionné, mais d’être en capacité de les observer, de nous en distancer, de ne plus les laisser nous diriger et de choisir d’agir en pleine conscience. Cela va de paire bien sûr avec ce que j’exprimais plus haut: savoir ce qui est correct pour soi. En d’autres termes, être présent à sa nature et vivre pleinement son Design.
Vivre son Design
L’étude de notre carte permet de mieux nous comprendre.
Cela signifie comprendre ses atouts et ses zones sensibles, ses facilités et ses incapacités, ses nuances personnelles, ses particularité, son unicité etc… et les accueillir avec beaucoup de douceur et de résilience.
C’est le socle du cheminement.
Nous pouvons ainsi choisir de sortir de nos conditionnements, pour revenir à notre plein potentiel, notre mécanique d’origine. Celle qui fonctionne parfaitement pour nous même.
Parce que c’est là que nous sommes le plus épanouis.
Vivre son design, c’est accepter de ne pas correspondre aux attentes, accepter de ne pas être adapté à certaines situations, accepter d’être limité… et donc de pouvoir ETRE pleinement soi-même, en conscience et en bienveillance.
C’est à dire incarner sa pleine nature, intégrer son fonctionnement, développer ses potentiels, évoluer partir de soi.
Ce qui au final demande moins d’énergie et permet un rayonnement plus ancré et plus vaste.
De la Douceur…
Je le répète sans cesse, le Design Humain, quand on l’utilise avec intégrité et humilité apporte d’abord une grande résilience et une grande douceur.
Puis quand on entame le chemin difficile du déconditionnement, on peut revenir à et s’appuyer sur cette douceur et cette résilience.
A la fois non jugeant et pourtant très clair, le Design Humain apporte des informations précises et pertinentes, qui souvent sont de vraies respirations pour soi et de grandes portes ouvertes pour l’acceptation et l’accueil d’autrui.
Mon expérience, enfin un résumé rapide…
Pour ma part, l’étude et la mise en pratique de mon Design m’a rapidement apporté cette douceur et cette résilience, beaucoup d’apaisement et un renouveau dans mon cheminement intérieur et personnel.
Cet apprentis-sage se mêle et se déploie en moi avec mes autres outils, pour une exploration sur d’autres plans.
Aujourd’hui, le regard que je porte sur mes conditionnements est à la fois compatissant et discipliné.
Je n’ai plus besoin de me juger. Je sais, ou je peux aller chercher, pourquoi et comment telle situation et réaction s’est produite pour moi. Je peux ainsi mieux m’accueillir, dans les situations difficiles.
Et ensuite me réajuster… (ou me plaindre ! – ça on peut tjs, même si c’est déjà un abandon de pouvoir ^^)